Le tapis est pour moi la dernière touche – mais non négligeable – pour décorer une pièce, au même titre que les rideaux ou les coussins. C’est l’importance de ces éléments en décoration qui nous a poussé avec le collectif de blogueurs déco dont je fais partie, Project Inside, à traiter pour le mois d’avril de la couleur des textiles (liste des liens et de sujets en fin d’article).
Depuis quelques temps maintenant les tapis dits ethniques ont la côte notamment grâce au fameux style bohème ou dénommé Kinfolk.
Perso, j’en ai toujours eu chez moi, des orientaux en laine ou des kilims iraniens. Sans doute une passion familiale. Avec une mère pieds-noirs ce n’est pas si étonnant. Tandis que mon père comptait chez ses patients quelques vendeurs de tapis, Bref, les tapis nous aimons ça dans la famille !
Mais comme vous n’êtes pas de ma famille (sauf toi ma petite maman qui me lit), petits tours des grands classiques des tapis ethniques.
Les tapis berbères, les stars du moment des tapis ethniques
Devenus incontournables depuis 2 ans, nous regrouperons ici sous cette dénomination les tapis dits Boucherouite, Azilal et Beni Ouarain. Leur point commun, Le Maroc, mais comme leurs noms l’indiquent ils proviennent tous de régions géographiques différentes. Tous tissés à la main, mais quand les tapis Béni Ouarain sont plus généralement noir et blanc (ou marron et blanc), les Bouchroutie et les Azilal sont colorés.
Chambre des parents, des enfants, dans le salon, l’entrée, ces tapis ont envahi toutes les pièces de la maison, ils sont tout terrain !
Les tapis Azilal
Les tapis Azilal ou les Azilals, comme leur nom l’indique, proviennent de la région escarpée d’Azilal, située dans les montagnes reculées et très difficiles d’accès du Haut Atlas, au sud de la ville de Béni Mellal et à environ 180 km au Nord-Est Marrakech.
Réservés exclusivement aux femmes de cette région, les tapis Azilal sont réalisés par alternance de motifs composés d’une ligne nouée et d’une ou deux lignes tissées à partir de laine brute vierge, selon un rituel culturel transmis de mère en fille depuis des générations.
Les « Beni Ouarain »
Beni Ouarain, est le nom de la tribu dont sont originaires les tapis. Très souvent habillés de leur classique cascades de losanges, le motif symbolique des tapis de cette partie de l’atlas Marocain, ils sont facilement reconnaissables.
Les Boucherouite
Ces tapis tissés par des femmes ont la particularité d’être réalisés par des tissus recyclés. Sans laine à disposition, les femmes des territoires ruraux ont développé cette technique de tissage basée sur la récupération. Très colorés et de petites tailles, ces objets sont très vite devenus des pièces de décoration, aux murs, incontournables.
Les tapis dits « orientaux »
Également en laine, ces tapis peuvent être originaires du Moyen-Orient ou bien encore du Magrehb. Côté coloris, ils sont plus chammarés, souvent foncés, les rouges profond ont la part belle ainsi que les motifs travaillés, fins et précis.
Le kilim
À l’origine turc ou iranien, le kilim se retrouve principalement au Proche-Orient, dans le Caucase et en Asie centrale. À la différence des autres tapis traités dans ce papier, le kilim est brodé et non noué, faits de points plats – ce qui lui confère cette finesse – avec de la laine ou bien encore en coton ou poil de chèvre.
Généralement habillés de motifs géométriques, plus ou moins complexes, et de tons colorimétriques plus ou moins sobres, son décor dépend de la tribu qui l’a brodé : chaque tribu et chaque village possède son propre style, ce qui fait la grande diversité de ces tapis !
Les tapis inspirés des motifs mexicains
Je dois bien vous avouer que je n’ai pas trouvé de termes exacts pour nommer ces tapis, qui – comme tout l’artisanat mexicain ou plus largement d’Amérique latine – utilise des motifs géométriques plutôt en grand format et surtout des couleurs extrêmement fortes et variées, bien plus franches que dans les autres tapis ou linge.
J’ai essayé ici de faire le tour de tous les tapis qui regardent vers ailleurs, ou anciens, et – qui d’une manière ou d’une autre – racontent une histoire. Comme toujours c’est ce que j’aime, cette fameuse histoire.
Ne croyez pas que j’aime que les vieux trucs. Cette fameuse histoire, on peut aussi la retrouver dans des pièces dessinées, fabriquées par des artisans, des designers contemporains, des gens d’aujourd’hui quoi ! Quelque soit l’époque, la personne qui l’a fabriquée/dessinée, c’est quand l’homme se raconte dans ses objets qu’il dessine, que l’on peut connaître sa démarche, que l’authenticité d’un objet se perçoit.
Et vous, vous aimez ces tapis ethniques ? Vous en avez déjà un chez vous ? Moi j’ai du ranger mon kilim pour cause de boules de poils (x2). Étant un tapis authentique, d’Iran, je préfère le mettre à l’abri !
Et n’oubliez pas d’aller lire et découvrir les articles de mes copines du collectif de blogs déco Project Inside ! Toujours de très belles choses au rendez-vous 🙂


Belle interprétation du sujet Marie!! J’adore voir ces beau tapis orientaux dans des intérieurs contemporains, comme quoi, certains objets seront toujours ‘à la mode’! Bravo!
J’ai une préférence pour les mobiliers plutôt sobres, mais je déteste que les pièces soient ternes. Je pense qu’un tapis ethnique pourrait être la solution. J’ai un énorme coup de cœur pour le kilim et les tapis inspirés de motifs mexicains… Ah, je ne sais plus quoi choisir du coup… 🙁
Les prix de vos divers tapis ?
BONJOUR Annie,
Je pense que vous avez mal compris l’angle de l’article. Je ne vends pas de tapis.
En revanche sur mon site un article est disponible pour vous donner quelques adresses : http://mariekke.fr/ou-trouver-un-kilim/
Bien à vous.