Presqu’un an que nous sommes dans ce nid douillet que nous aimons tant. Un « presque » déménagement au bout de quelques mois qui semble peut-être s’éloigner. Alors on reprend les chantiers deco et notamment notre salle-à-manger qui finit de s’orchestrer… autour de l’enfilade que je cherchais depuis longtemps, et enfin trouvée. Petit tour du propriétaire.

 

Les cheminées en marbre font partie des éléments qui nous ont fait craquer pour cet appartement. [ Qui a déjà cherché à louer un appartement à Paris sait qu’avoir un coup de cœur ne suffit pas, mais après des mois de recherches la chance nous a finalement souri ]. Quand dans la chambre la cheminée est noire, celle de la salle-à-manger, rose et grise, apporte chaleur tout en douceur.
J’y ai installé ma « coiffeuse ». Bijoux, parfum, je viens tous les matins finir de me préparer face au miroir de ma grand-mère qui orne fièrement l’espace. Entourée de plantes et fleurs, et baignée de lumière, j’adore cet endroit…

  

 

Concomitant au salon – on en aperçoit l’oasis – cette pièce est un vrai luxe, je l’avoue. Après un tout petit appartement à notre arrivée à Paris, nous avions hâte de pouvoir comme à Marseille recevoir nos amis à dîner. C’est dorénavant possible et cela change la vie quand même !

`Pour la table, nous n’avons pour le moment pas investi dans un « vrai » modèle. Nous avons conservé notre table marseillaise, qui à notre arrivée à Paris avait été habillée de mon papier-peint fétiche de Le Monde Sauvage pour en faire notre tête-de-lit. Recyclage !

En revanche, côté chaises j’ai chiné plusieurs modèles, toutes dépareillées pour rythmer et donner de la vie à la pièce. En bois, ou tissu, elles se déclinent du jaune moutarde – en rappel du miroir au mur -, au bois rouge pour rappeler l’enfilade. J’ai aimé jouer aussi avec les époques. Certaines sont datées des années 50, d’autres sont plus récentes dont même une de la toute fin des années 60 comme cette chaise hollandaise Pagholz.

Enfin, pour peaufiner cette table, j’ai choisi l’iconique suspension IC de Flos, que j’avais adoré installer dans la rénovation du petit appartement montmartrois. J’aime son chic absolu et sa référence à l’esprit art déco qui contraste avec l’ambiance plus décontractée du reste de la pièce.

 

Pour habiller ce mur face aux fenêtres, où aucun meuble ne pouvait se glisser, j’ai opté pour une composition de photos et litho. En même temps, il y en a partout chez nous, une de mes nombreuses obsessions. On y retrouve ici ; des clins d’œils aux monstres de la musique qui m’accompagnent depuis ma plus tendre enfance, dont Jacques Brel qui a inspiré mon prénom puis celui du Studio ; une photo de mon frère et une de mon ami Alexandre. Un condensé d’émotions en somme.

Et enfin, THE enfilade de mes rêves. C’était pile le modèle que je voulais depuis longtemps. Il s’agit d’un meuble de style dit « moderniste » en rupture avec les styles précédents qu’étaient l’art nouveau et l’art déco. fonctionnels. Tous les éléments superflus sont supprimés ce qui s’exprime par des structures dépouillées et l’absence totale de décoration et ornementations.
Au-delà de ce design, je voulais un meuble en double module, plus adaptable à d’éventuelles modifications d’aménagements, avec d’un côté une commode, de l’autre des portes coulissantes. Vous l’aurez compris, je suis comblée !

 

Niveau décoration du côté de l’enfilade, j’ai disposé sur son plateau quelques éléments chinés toutes ces dernières années. Mais comme partout chez moi, cette décoration aura à cœur d’évoluer au fil de mes craquages déco. J’ai déjà repéré une très belle lampe que j’aimerais exposée en lieu et place de celle actuelle, qui trouverait alors bien entendu une toute autre place. C’est la valse des bibelots par ici !

Celle qui restera en revanche contre vents et marées est cette magnifique et très rare carte Vidal Lablache, découverte par ma moitié dans un carton chez Emmaüs il y a quelques année déjà. Nous lui réservons toujours une place tout particulière à cette belle, qu’il a réussi à dater dans les années 20 en croisant orthographe et frontières. Une vrai enquête qui nous a ravi encore plus !

Enfilade chinée sur Brocantelab.com auprès de la boutique Retropoliss XX

Alors, cette visite vous a plu ? Promis j’en montrerai plus dans les semaines à venir… Et d’ici là, n’hésitez pas à me rejoindre sur Instagram, j’y partage un peu plus de mon quotidien, chantiers et home sweet home.  

 

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