Le printemps vient tout juste de pointer le bout de son nez sur le calendrier mais les billets pour Athènes ont été pris depuis quelques semaines maintenant par mes soins pour fêter l’anniversaire de Monsieur. Tranquillement.
Mais souvent la vie te bouscule et nous voilà en partance pour la capitale grecque entre deux moments stressants et compliqués à gérer… Le premier était aussi craint que le second était attendu : ma maman était opérée quelques jours avant notre départ et nous déménagions deux jours à peine après notre retour. Clairement trop de choses en même temps. De tempérament à forte résilience habituellement, cette fois-ci je lutte. J’échoue. Ce voyage dans la capitale grecque sera d’autant plus bienvenu et apprécié.
Carnet de bord de notre séjour. 

Je n’ai pas choisi Athènes au hasard pour fêter les 35 ans de Monsieur. Il est – avant d’être journaliste – historien et particulièrement passionné de l’époque Antique. Autant vous avouer tout de suite que ce n’est pas mon cas… En revanche j’aime toujours découvrir de nouvelles villes, paysages, cultures gastronomiques, m’émerveiller devant la beauté architecturale quelle que soit l’année à laquelle elle a été construite. Évidemment, Athènes propose tout cela à la fois.

 

 

Un écrin archéologique, évidemment

 

On débute la visite par l’Acropole

Juché tout en haut de l’une des collines de la ville, l’Acropole où se dresse fièrement le Parthénon qui s’aperçoit d’un peu partout en ville, de jour comme de nuit. La visite archéologique débute dès le bas de la colline, à travers les vestiges d’un amphithéâtre et de statues jusqu’au Propylée au coeur de la flore méditerranéenne et loin du vacarme de la ville. Ce seul spectacle est déjà une récompense.

 

Ce dont on ne se rend pas compte d’en bas en revanche c’est que le Parthénon est en travaux et depuis bien longtemps. De fait, la première image que l’on reçoit lorsqu’on vient à sa rencontre tout là-haut est un corset d’échafaudages, quand ce n’est pas une nuée de touristes, plus ou moins dense selon la période de visite ! Début avril, nous avons eu de la chance, c’était encore raisonnable, ce qui nous a permis de profiter quasi pleinement de ce lieux majestueux.

Même si comme je vous le disais je ne suis pas une fervente amoureuse de cette époque historique, l’émotion fût évidemment très forte une fois arrivée au pied de ce monstre monumental. Il a tout de même été construit il y a plus de 20 siècles ! C’est à peine saisissable sur l’échelle du temps.

 

L’agora antique

Nous avons poursuivi notre balade archéologique, toujours dans un écrin de calme et de verdure, par l’agora antique. Sans guide, et malgré mon compagnon de voyage fort calé en Histoire, cette visite a sans doute manqué d’explications pour apprécier à leur juste richesse les ruines. Quoi qu’il en soit ce fut fort agréable de pouvoir déambuler à l’ombre et d’admirer la beauté des vestiges et de la nature.

    

Infos pratiques :
Ticket commun pour les deux balades : 30€ 
Entrée uniquement pour l’Acropole : 20€ 
Si vous visitez Athènes en saison estivale, ou plus largement lors de grosses chaleurs, prenez de quoi vous hydrater pour l’ascension de l’Acropole, je n’ai croisé qu’un seul point d’eau dans l’enceinte du parc, tout en haut au pied du Parthénon… 

 

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La colline du Lycabette

Autre journée, autre balade. Cette fois-ci direction une autre colline, qui nous promet paraît-il une vue magnifique sur la ville et un splendide coucher de soleil. Pour ce dernier on repassera, le ciel comme vous pouvez le constater sur les photos nous a fait des siennes, mais cela n’a gâché en rien le plaisir de grimper tout là-haut d’autant que deux surprises nous attendaient à notre arrivée : un adorable chat qui pour une fois se laissait approcher (malheureusement pas par nous), et la cérémonie de baisser de drapeaux de fin de journée.

  

infos pratiques
Métro 2 / rouge – arrêt Panespistimio
Notre conseil !
Privilégiez la fin d’une journée ensoleillée pour cette balade et profitez du coucher de soleil attablé à l’une des terrasses ou en emmenant votre pique-nique ; puis continuez la soirée dans le quartier étudiant à côté, Exarchia. 

 

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De la dorure des églises au bazar du marché aux puces

Le premier contact avec Athènes est pollué, bruyant, envahi de voitures, poussiéreux, bordélique. En revanche, une particularité a marqué tout de suite mon attention : les rues bordées tout le long d’orangers et la délicate odeur de jasmin qui parfume l’air. Enfant de méditerranéenne ces odeurs me sont familières et à chaque fois douces à retrouver.

 

Mais Athènes a ceci d’extraordinaire c’est qu’en quelques pas on passe d’une fresque de street art, à des maisons typiques, et que l’on poursuit par une église orthodoxe toute de doré et bleu vêtue ! Et c’est ce visage à multiples facettes que j’ai adoré découvrir.

   

Infos pratiques :
Si vous visitez qu’Athènes, je vous conseille la collection de guide Cartoville de Gallimard. Nous avions déjà testé leur formule pour Rome, et avions adoré. L’expérience se confirme ici.
Bonne idée ! 
Une fois un quartier choisi sur le guide, sachez vous en détacher pour découvrir par vous-même et vous perdre dans les rues. Encore mieux pour appréhender une ville ! 

 

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Le port du Pirée

Pour notre dernier jour entier, après lecture approfondie de notre guide, nous nous laissons séduire par une visite du Pirée, ville annexée à la capitale et accessible en métro. On nous promet un port de plaisance adorable et des lieux typiques de pêcheurs. Il est aussi indiqué qu’il faut sortir des quartiers bétonnés proches du métro pour apprécier la ville. C’est vrai, je rajouterai même que c’est impératif.

La première confrontation à la sortie du métro est encore plus bruyante, polluée, bordélique et sale qu’Athènes. J’avais rêvé de vue sur la mer et de tranquillité, je me retrouve face à face avec un parking à paquebots touristiques et une horde de gens qui bouscule pour passer. Oups. La promenade à pieds pour accéder au petit port de plaisance – certes plus calme – nous confirme encore plus ici la pauvreté de la métropole. Nous découvrons immeubles délabrés, voire carrément abandonnés en peine construction, à chaque coin de rue.

 

Et puis finalement après un circuit de trois quarts d’heure environ, une pause pour manger du poulpe grillé (délicieux), nous découvrons d’abord le port de Passalimani où – depuis un café – nous nous amusons du spectacle contrasté qui s’offre à nous entre yachts luxueux et bicoques traditionnelles…

 

 

La poursuite de notre balade nous amène finalement jusqu’au quartier du Mikrolimano et son port de plaisance. Enfin la Méditerranée et ses images de carte postale !

Infos pratiques :
Métro 1 / vert – arrêt S.E.F
Notre conseil !
Direction directe vers l’est de la Ville pour profiter des plus beaux paysages qu’offrent le quartier et offrez-vous une belle part de poissons ou de poulpes, traditions du coin, ancien port de pêche oblige. 

 

Il y aurait bien sûr bien d’autres choses à dire sur cette ville surprenante… L’occasion d’un second billet, où je vous présenterai mes 10 expériences incontournables à Athènes. L’opportunité de vous parler aussi de toutes les bonnes adresses dénichées pour goûter aux saveurs locales… 🙂

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